Dans notre série de web-débats confinés, autour de la LPPR, notre avant-dernier rendez-vous sera :
- Le 14 mai (exceptionnellement un jeudi à 16h), notre invité sera M. Pierre Ouzoulias. Le titre et résumé de son intervention sont à la fin de ce message.
Participation réservée au membres de la SIF. Inscription gratuite mais obligatoire ici : https://framaforms.org/debats-sif-lppr-1419-mai-145-pierre-ouzoulias-195-debat-ouvert-1588605108 (si vous vous êtes pré-inscrit à l’occasion d’un débat précédent, inutile de vous inscrire de nouveau).
Une fois inscrit, vous recevrez le lien de connexion environ 24 heures avant le début. RDV un quart d’heure avant l’heure, afin de se commencer dans de bonnes conditions. Pendant la conférence, coupez votre webcam et votre micro. Ne les rallumez que pour parler, à la demande de l’animateur. Pour intervenir ou poser des questions, utilisez le fil de discussion qui vous sera fourni ; c’est l’animateur qui relayera ; éventuellement il pourra ouvrir tous les micros.
Le débat sera aussi accessible en temps réel sur la chaîne YouTube de la SIF. Les captations vidéo, transparents et document partagé des débats précédents restent disponibles : S. Stride, A. Petit, P. Lemaire, C. Musselin.
Cette série se conclura le mardi 19 mai à 9h, par débat ouvert à tous les adhérents.
Même au plus fort de la crise sanitaire,
la recherche n’est pas une priorité de ce Gouvernement
Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine
Résumé : Les deux lois de finances rectificatives récentes comprennent des mesures d’aide aux entreprises et aux ménages, ainsi que des dépenses exceptionnelles de santé. Mais elles ne prévoient aucune disposition en faveur de la recherche ou de l’enseignement supérieur, contrairement à ce qui se passe dans plusieurs États européens. Alors que tous les programmes du MESR seront mis à contribution pour financer la recherche sur le virus, il n’y aura pas de moyens nouveaux : les 50 millions promis ne constituent qu’un redéploiement au sein d’une enveloppe inchangée. De plus, l’évocation d’un investissement budgétaire massif de 25 milliards d’euros dans les dix prochaines années correspond finalement à une modeste augmentation de 400 millions d’euros par an, à peine plus que les annulations de crédit récentes.
En revanche, la charge fiscale du crédit d’impôt « recherche » (CIR) va sans doute continuer de progresser. Depuis le début de ce quinquennat, non seulement l’effort de recherche de la France n’a pas augmenté, mais, de plus, la proportion des financements attribués aux administrations publiques n’a cessé de baisser. Le discours du chef de l’État sur la recherche et les annonces budgétaires de son Gouvernement s’inscrivent dans ce double renoncement
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